Compte rendu Nantes 2004

Une fois de plus, les preux chevaliers du coupé 406 ont traversé la France de part en part afin de rallier le rassemblement tant attendu en pays Nantais. Pas un de ces valeureux princes n'a hésité à emmener sa plus belle conquête à l'assaut des vents océaniques.

D'aucuns partirent même un jour plus tôt afin de lier connaissance avec nos amis Teddy et Perrot. Ce qui fut fait pour l'un d'eux chez Digiservice où l'avoine leur donna des chevaux supplémentaires, non pas pour franchir le mur du son, mais afin d'étendre l'utilisation de leur V6 à tout ce que le compte tour peut avoir de graduations, pour le suivant, au premier péage. Le cortège qui s'en suivit ne fut pas des plus banal car les usagers autoroutiers purent voir réunies trois Settant’anni accompagnés d'un V6 à la ligne superbe (voire supersprint) lui procurant une mélodie de sirène.

 

Après avoir embarqué le petit Roro venu sur ses deux jambons par le cheval de fer à l'horaire incertain, l'arrivée des premiers mercenaires débouchonnés dans l'antre de l'ennemi nommé M3 se fit aux alentours de 23h30. Le valeureux Seb et sa princesse aux boucles d'or les y attendaient, leur coupé rutilant et flambant neuf à la mélopée de Massey Ferguson piaffant déjà dans son box
Pendant ce temps, à 300 km de là, après avoir égorgé quelques cochons et sacrifié un agneau sur l'établi, le chargement du mulet était enfin achevé. Le ravitaillement et la logistique assurés par un maître es-bouffe allait être à la hauteur de toutes les espérances, même les plus folles voire au delà.

Le départ aux aurores permit à notre vaillant chevalier de la bonne chair de rejoindre à St James(50) le preux Montpelliérain féru de mécanique en la personne de Didier. Et ce sont deux magnifiques coupés en Jaune et Noir qui prirent tout d'abord la route de Rennes, puis celle de Nantes, non sans avoir ajouté à leur équipée le célèbre Mario (et ses pizzas au caviar) piloté par le non moins célèbre (et assoiffé) Benoitc.

Le premier lieu de rendez-vous officiel était le stade de la Beaujoire.

Nous y découvrîmes enfin la nouvelle conquête du Jull qui avait réussit jusque là à nous faire croire à l'achat d'une S3. La preuve fut rapidement faite que la M3 peut attirer la gente féminine mais qu'il en faut plus pour la garder par devers soi.

Mais voici enfin venus pour nous le moment de lister les participants (roulements de tambour). Etaient réunis ce jour là sur le parking B4.

premiers arrivés :

- Julien - M3 (silber-metallic) - 343 ch

- Arno92 – Settant’anni gris Hadès - 226 ch

- Teddy - V6 gris Thallium - 226 ch

- Perrot – Settant’anni bleu Hypérion - 210 ch (boite auto)


deuxièmes :

- Didbd - 2.2l e Noir Granit - 160 ch

- Didier - V6 Jaune - 194 ch

- Benoitc - 2l - gris Cosmos - 138 ch

troisième après un télé-guidage autour du stade :

- Alban - 2l vert Lugano - 135 ch (boite auto)

et enfin bons derniers après les avoir attendus une heure ......... les locaux :

- Seb - 2.2l HDi gris Hadès - 170 ch

- Steph69 – Settant’anni gris Hadès - 226 ch

 


Ce début de manifestation pacifique et bon enfant n'est pas sans attirer déjà tous les regards lorsque nous traversons Nantes pour rejoindre Challans notre port d'attache du week-end. Un "petit" en cas permet d'assouvir les appétits et les langues vont bon train déliées par une sangria maison délicieuse. La piscine est ensuite bienvenue pour les plus courageux, tandis que la sieste à l'ombre des bananiers génats contribue au repos des plus harassés de nos chevaliers des temps modernes.

Le temps du repos et autres distractions plus humides (même pour les spectateurs) passé, une petite promenade en bord de mer à quelques encablures de là s'organise. Ce n'est que le soir lors d'un "léger" barbecue que nous nous rendons compte de l'effet mordant du soleil sur nos nuques et nos visages bouffis. Tenue de soirée "écrevisse" pour tous ! La soirée est somme toute assez calme, certains doivent se lever tôt le vendredi matin afin d'emmener leur coupé chez NEA pour leur rabaissement.

 


C'est tout de même vers six heures du matin que nous entendîmes le premier moteur tourner. Non pas qu'il eut fallut se lever si tôt, mais le propriétaire de la M3 avait des oursins dans son lit et déjà adopté son nouveau leitmotiv : "quand est ce qu'on roule?". Ce fut d'ailleurs lui qui donna le rythme "modéré" jusqu'à Nantes et ramena les deux ostrogoths, privés temporairement de leur tante, au point de ralliement du matin, à savoir le départ du passage du Gois.

C'est en effet là que nous les attendions non sans avoir eu du mal à partir pour l'un d'entre nous (perdu) avec la maréchaussée locale qui, jalouse de son portable dernier cri ou peut être mac-ophobe, n'hésites pas à le verbaliser. Souvenir ......

Le GO de la journée en la personne de E-coyote (2.2L HDI bleu Bysance - 170 ch) nous ayant retrouvé au hasard d'un rond point, une file de dix coupés accompagnée pas une 306 blanche conduite par notre ami Mulder et escortée par une M3 décapante se présente à l'entrée du passage du Gois.

Magnifique paysage, splendide spectacle que cette petite route découverte à marée basse et praticable pendant seulement trois heures. L'océan par endroits lèche le bas du bitume ou des galets c'est selon et les pêcheurs à pied sont nombreux ce jour là. L'île de Noirmoutier est en vue au loin, de même que le pont, passage permanent avec le continent.
Le pique nique est organisé au milieu d'une forêt de pins. L'arrivée d'Hélène (2l - gris cosmos - 135 ch) donne le départ de la ruée vers les victuailles et fait sauter les bouchons de rosé (bu avec parcimonie (venue sans coupé)). La qualité des mets réjouira tous les convives et nous repartirons à onze coupés vers le charmant petit port de Noirmoutier. C'est le long de ce sympathique endroit que nous attends un immense parking réservé pour la circonstance par fax auprès de la municipalité. Xavier parti le matin même de Caen nous y rejoindra pour parfaire l'alignement de coupés qui attisent le regard des passants.
Une joli ballade le long du port jusqu'a l'océan nous permettra d'admirer la faune locale et les marais salants jouxtants notre sentier. Le soleil une fois de plus fait des ravages à l'insu de notre plein gré.

De là, deux autres véhicules partiront échanger leur place à Nantes chez NEA à une allure moins soutenue que la veille (hummmmm......). pendant que le reste des véliplanchistes attirés par la fraîcheur et la quiétude de la piscine se rendirent au campement de base.

Une fois nos gais lurons réunis, l'heure du dîner nous amena jusqu'à un sympathique restaurant qui nous régala de ses pâtés, magrets, cuisses de canard et autres morceaux de bœuf choisis. Les ventres les plus affamés et les estomacs les plus belliqueux s’en trouvèrent réjouis et les âmes les plus obscures apaisées. Après que certains aient voulu goûter le calva afin de prévenir un empoisonnement collectif, morphée nous tendit ses bras et l’orée de nos préoccupations du lendemain nous fit compter notre sommeil.
Debout sept heures ce samedi pour une journée d’anthologie. L’apothéose de ces quatre jours allait être atteint. Le paroxysme des réjouissances, le summum de l’organisation poussée à son intensité maximum était enfin à notre portée. En voici le déroulement :

- 8h : départ pour la place de l’église du village Coyotais

- 9h : départ pour le circuit du Grand Prix International

- 9h45 arrivée sur le circuit et surprise ……. personne !

Cette fois ci, erreur de fax pour notre ami, nous sommes en avance d’une heure ……. Merci Christophe !!!!!

Enfin nous allons rentrer dans le vif du sujet.

Après la perception des combinaisons, Schumacher et pour d’autres Alési (cf graviers) n’ont qu’à bien se tenir, les nerfs sont à fleur de peau et la tension à son maximum. En bref, un grand moment de rigolade pendant lequel nous n’arriverons pas à faire changer le gravier par du bon béton ! D’ailleurs le premier à y goûter fut Mulder qui cachait bien son jeu, on le verra plus tard

Que dire de cette course divisée en deux séances de quinze minutes si ce n’est que tout le monde en sortira plutôt liquéfié. Et que le sus dit Mulder la remporta grâce à son cran à toutes épreuves. La bataille fit rage de toutes parts et dans tous les secteurs du circuit et nous sortîmes des karts harassés, fourbus mais heureux comme des gamins. Je vous laisse lire les commentaires du forum pour plus de détails.

Le repas Gargantuesque qui s’en suivit à base de choucroute fut le bienvenue mais aussi le plus calme du week-end. Les esprits n’arrivaient pas à combattre la fatigue des corps n’aspirant qu’au repos. Le programme s’en trouva un peu chamboulé. Fi de la visite au musée de Lohéac, trop loin. Fi de la ballade à Pornic, trop de monde sur les routes. Une tout de même plaisante promenade au Moutiers nous fit le plus grand bien, quoiqu’elle fut peut être jugée un peu courte par un essayeur de Hdi qui décida tout de même de visiter Pornic. Puis un retour tranquille au camp pour la soirée de l’année s’amorça, laissant présager de sublimes instants de la part de nos guerriers ressourcés.

Le dernier coupé du sieur Félix (2l – vert polo – 138 ch) nous rejoignis alors que le bois flambait déjà. Une soirée de folie pour laquelle on remerciera Alban pour la sono. Les cotes de bœuf coulèrent à flot, le vin se compta en barriques, les crevettes eurent leur heure de gloire sur la braise incandescente et les poivrons chantèrent à l’unisson des pommes de terre enveloppées. La célèbre bande de fromages devenus traditionnels lors de telles réunions fit aussi son séjour dans les braises après que le non moins traditionnel trou normand ait réchauffé les ardeurs des protagonistes. La farandole de gâteaux qui s’en suivit fut aussi appréciée et la nuit décidé de se retirer lorsque les couches des chevaliers devenus errants les réclamèrent.
Du dimanche matin, nous ne nous gausserons pas, les visages en disant plus long sur l’intensité et la fièvre de cette nuit que bien des écrits.

Cette virée Nantaise se termina par un léger repas froid pour les plus hardis avant que le foyer respectif de chacun ne fut rejoint à allure réduite et non sans mal pour la plupart.

Une fois de plus depuis que le forum existe et que ce genre de rencontre a lieu, tout le monde est reparti en laissant derrière lui des amis, un sourire de béatitude totale sur les lèvres.

Rendez vous à tous pour la prochaine !